Sweet sixteen 2

Pour mes 16 ans, le 11 septembre (et j’ai été gâtée, les amis, je ne vous dis que ça), je me suis une fois de plus glissée derrière les fourneaux histoire de ravir mes papilles.
Pour le plat, j’ai longuement hésité vu que je maitrise mal les cuissons des viandes et que je suis un poil difficile aussi (pour moi, tout ce qui n’est pas tendre et saignant est classé dans “semelle immangeable”).

J’avais envie d’un plat d’automne mais les potirons n’étaient pas encore sortis, il faisait froid alors j’ai décidé de faire un classique d’entre saison : un gigot d’agneau accompagné de ses girolles et de pommes de terre.

Regardez moi ces patates si elles n’ont pas l’air absolument succulentes!

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Ingrédients :

   * Comptez à peu près 200 gr de viande par personne (un peu plus si ce sont des carnivores affamés, des adolescents en pleine croissance ou des étudiants qui mangent des pizzas toute la semaine). N’oubliez pas que le gigot d’agneau comporte un os… qui pèse. Pour ma part, pour 5 personnes, j’avais un gigot de 1300 gr et on a rongé l’os il n’en restait plus rien!
   * Trouvez à peu près 100 gr de girolles par tête de pipe.
   * Trayez une vache et faites 20 cl de crème fraiche (light si vous voulez) avec le lait
   * Plantez des patates vulgaires et récoltez des pommes de terre grenaille. Réservez la quantité qu’il vous plait pour ce succulent repas.
   * Si vous avez fait l’entrée de ce plat, vous disposez des épices dont vous aurez besoin sinon prévoyez estragon, ciboulette et coriandre et tout ce qui vous fera envie, version frais et haché.
   * il vous faut de la moutarde ( 2 cuillère à café bien dodues environ)
   * de l’ail (le mien est rose, c’est trop choupinou, je suis une vraie princesse dans ma cuisine. Je pue l’ail, mais il est Rose!)

How to :

Relevez vos manches et patouillez. Entaillez votre bête morte avec la pointe d’un couteau de cuisine. Dans les encoches, enfoncez des tiges d’ail (roooooooooooose), histoire de parfumer la bête. Faites une mixture infame avec les herbes fraiches et la moutarde. Ajoutez un grain de sel et tartinez votre cadavre de la potion ainsi obtenue.
Ensuite, enfournez la bête (chez moi, c’est à 200° pendant à peu près 3/4 d’heure vu la bête) dans un plat préalablement huilé. Personnellement, j’ai une notion de la cuisson toute relative : quand le gigot a une belle tête, j’entaille pour voir où il en est. J’ai des sanguinaires à table donc j’ai servi un gigot très très rosé, comme vous pouvez le constater.
Pendant que votre bête cuit, prenez l’entrée ou l’apéro. A 20 minutes de la fin de cuisson approximative, tranchez vos pommes de terre grenaille et faites les cuire à grande eau. Dans un caquelon, jetez vos champignons (que vous aurez secoués pour en faire tomber les résidus de terre. Un champignon ne se nettoye pas à l’eau, sinon il l’absorbe et se transforme en éponge) dans le-dit caquelon bien chaud avec un filet d’huile d’olive. Salez et poivrez les parasites, faites les fristouiller à grand bruit puis baissez le feu et ajoutez la crème fraiche.
Si le dieu de la cuisine est avec vous, vous pommes de terre seront prêtes pile poil en même temps que votre gigot. Si vous êtes maudit, vous pourrez vous consolez en mettant vos patates avec le gigot, dans le four, pour qu’elles se tiennent chaud… et qu’elles prennent le gout et les arômes (et le gras aussi, oui)!

Servez le tout bien chaud à vos convives affamés. Vous me direz des nouvelles de la petite croute d’herbe et de moutarde.

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