Etre et dire

Selon toute probabilité, je détiens une grosse clef de ce qui m’a longtemps posé problème. Avant même d’aller vérifier de façon scientifique mon hypothèse, je me demande ce que je vais faire de cette information.

Et, de façon plutôt étonnante, je mesure déjà les effets de cette « nouvelle », qui n’est neuve que pour moi, visiblement.

Alors si jamais je l’étais, qu’est ce que ca changerait qui n’est déjà pas différent maintenant? Je l’ignore. Mais je sais que d’avoir cette hypothèse change déjà beaucoup de choses… Au point que j’en viens parfois à me demander si vraiment, j’avais un problème avant.

Certaines difficultés de l’ame sont tellement volatiles qu’elles en deviennent virtuelles, un peu comme un espuma au gout de vomi : à peine en bouche, déjà disparu, la matière est évaporée mais le souvenir du gout est bien présent.

Dire mon hypothèse, c’est avant tout ME dire que mon hypothèse est fondée. Et en fin de compte, le fond de mon problème est bien là. Non pas m’autoriser à être blanche ou noire ou mauve, mais bien M‘autoriser à Etre.

Et je pense qu’au moins ça, c’est dépassé…En partie.

J’espère.

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