Wraps Maki California Saumon

Un beau jour (ou peut-être une nuit, Barbara, ça suffit), je pris l’apéro. Comme c’est une pratique qui ne m’est absolument pas familière, je ne disposais que de peu de recettes pour se faire et j’ai tenté d’adapter le gout de mes makis préférés à la tendance wrap.

Voici donc le wrap maki california saumon :

(Comme vous pouvez le constater, le wasabi a déjà pris une claque!).

Pour réaliser cette petite chose assez bonne, il vous faut :

  • quelques tranches de pain de mie très frais, sans la croute (ou dont vous couperez la croute).
  • quelques brins de coriandre et de menthe
  • du saumon frais ou fumé
  • du fromage blanc frais type Filadelfia, Saint-Morêt, etc
  • un rouleau à pâtisserie
  • un couteau très aiguisé

(c’est donc encore une recette de pifomètre, on peut tout changer et les quantités sont floues).

How to :

Coupez les croûtes de vos tranches de pains.

Taillez votre saumon en lanière s’il est frais. Laissez le tel quel s’il est fumé et en tranches.

Prenez une tranche de pain, écrasez-la au rouleau à pâtisserie de façon à ce qu’elle soit la plus fine possible.

Tartinez la tranche de fromage frais.

Ajoutez du saumon, de la coriandre et de la menthe tout le long de la largeur de la tranche, à une extrémité de la tartine. Veillez à laisser une bande de pain libre, uniquement badigonnée de fromage, à l’autre extrémité.

Roulez votre pain en commençant par la partie sur laquelle vous avez placé vos herbes. Logiquement, votre rouleau doit se terminer par la partie du pain sans saumon, ce qui va permettre au fromage de souder le tout ensemble.

Emballez chaque rouleau, bien serré, dans du film alimentaire et réservez vos rouleaux au frigo, quelques heures.

Au moment du service, sortez les rouleau du plastique et coupez les avec votre couteau bien aiguisé.

Servez avec de la sauce soja et du wasabi, à votre convenance.

Trucs et ficelles :

Ces wraps fonctionnent avec n’importe quelle garniture.

Vous pouvez rajouter du wasabi dans le rouleau.

 

Art déco inspiré par Pshiiit

Bonjour, bonjoir!

Après une longue absence (que voulez-vous, je ne suis pas une fille d’habitudes), me voici de retour avec un vieux nail art, réalisé après avoir vu une chose ressemblante (et nettement plus belle) chez Pshiiit. Vous ne connaissez pas Pshiiit? Courez-y!

Breèfle.  Or donc, pour cette petite merveille, j’ai utilisé Watermelon et Merino Cool d’Essie ainsi qu’un doré de chez Hema, qui ne porte pas de nom. Bien évidemment, je me suis armée de scotch et de patience, j’ai posé mes 3 couches de couleurs sur ma base et sous le top-coat et tadaaaaaaaaaaaaaam!

J’ai aimé porter ce nail-art même si je pense qu’il « raccourcit » visuellement mes ongles, vu qu’il comporte des lignes plus ou moins horizontales.  Je devrais le réessayer sur ongles longs.

 

Shot!

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de…. picole!

Parce que voilà, on mange, on mange, mais boire aide quand-même à faire passer le bol alimentaire et facilite ainsi la digestion. Ainsi, il est recommandé de boire tout au au long de la journée, y compris durant le repas – contrairement à ce qu’on t’a raconté pendant des lustres, Sylvie. Bien sur, il s’agit de boire de l’eau ou des boissons aromatisées sans sucre.

Voilà, c’était la minute manger-bouger, nos consciences sont édifiées, on peut passer au plus intéressant :

Non, ce n’est pas du sang!

Ce petit délice est un pousse-café, un digestif, bref une petite chose assez forte pour faire descendre le repas succulent que vous venez d’ingurgiter. Il s’agit de Vodka et de coulis de framboise. Pourquoi du coulis? Parce qu’il est lourd et se place donc au fond du verre quand on le sert. Il faut donc boire le verre cul-sec, afin que l’alcool soit immédiatement suivi de la douceur du coulis.

Santé!

Essai Rimmel 60 secondes

Hello!

J’ai reçu un vernis Rimmel dans une box (la joliebox, pour les connaisseurs) : un joli rouge corail donc avec une pointe d’orange et peut-être même un peu de rose. Après une petite recherche sur le net, je me suis rendue compte qu’il n’existait pas beaucoup de reviews à son sujet, j’ai donc décidé d’en faire une.

Ainsi donc, voici le Cornalicious de Rimmel, collection 60 seconds.

Dans le flacon, il est joliment corail rosé. Sur les ongles, il est un poil plus foncé. Dans l’ensemble, je dirais que vous pouvez faire confiance au flacon pour cette couleur. A l’application, aucun souci : il est aisé à poser, le pinceau me convient bien et la prise en main du bouchon me semble optimale. Il est un peu épais, bien jelly et donne un rendu bien laqué.

Question opacité, par contre, on repassera. Pour couvrir entièrement l’ongle, il m’a fallu… 4 couches! Heureusement qu’il sèche vraiment vite. 60 secondes, ne rêvons tout de même pas mais il me semble très honnête pour un vernis assez épais. J’ai pu dormir et ne pas me réveiller avec des traces de draps, alors que j’avais fait ma manucure le soir, vers 22h00. Question tenue et durabilité, je ferai un édit de l’article pour vous en informer.

Au soleil et surexposé, on remarque même une petite touche de jaune/doré, tiens 🙂

Ajout de dernière minute : en me promenant dans les magasins, je suis tombée (par le plus grand des hasards, évidemment) sur un stand OPI. Je me demande si ce Cornalicious ne ferait pas une bonne alternative au Mod-Ern Girl… Si quelqu’un a la réponse, j’en veux bien.

 

EDIT : Question tenue, par contre, c’est une petite tuerie! 4 à 5 jours plus tard, on ne voit que la pousse de l’ongle et le bord est à peine usé. Aucun écaillement sur les bordes, aucune perte de brillance et aucune fissure! Un investissement à faire!

Salade d’été pour personnes qui n’aiment pas les feuilles.

Vous, je ne sais pas mais moi, j’ai un énorme problème : j’ai des gouts de môme. Je n’aime pas ce qui est vert, ce sont des feuilles, je n’ai aucune envie d’en manger et en plus j’aime très peu le gouts de ces choses. Donc, en terme de nourriture équilibrée, je suis très handicapée. Entre ce qui ne m’intéresse pas et ce que je n’aime pas, trouver une façon de manger sain est plutôt compliquée. Entendons nous bien, je ne suis pas obsédée par l’idée de manger équilibré – ce blog le prouve bien – mais j’aimerais ne pas dépasser le quintal et puis j’ai parfois très chaud!

Donc, trouver des salades sans feuille est une véritable quête. Je vous en avais déjà montré un exemple avec la salade à base de fenouil et d’oranges.

J’ai concocté cette petite fraicheur et je dois dire que je suis particulièrement contente.

Encore une fois, c’est une recette spéciale pifomètre, je ne donnerai donc aucune indication de mesure, faites avec ce dont vous avez besoin.

Salade de boeuf aux pommes, tomates, grenade et roquette.

Ingrédients :

  • une pièce de boeuf, très fraiche et sans nerf : un steack fera l’affaire
  • quelques feuilles de roquette
  • des pépins de grenade
  • une pomme
  • un citron
  • une tomate
  • huile d’olive
  • sel et poivre

How To :

Recette simplissime au possible : coupez tout en morceau au couteau, y compris la viande et à l’exception de la roquette.

Citronnez  et huilez la viande et la pomme, laissez les au frais 20 minutes avant d’y ajouter le reste des ingrédients, saler, poivrer et de bien mélanger.

Servez le tout. J’ai accompagné ma salade d’un pain pita, passé au grille pain.

Trucs et ficelles :

Plus vous laisserez la viande dans le citron, plus elle sera cuite. Vous pouvez faire cette salade à l’avance mais il faudra tenir compte de la cuisson de la viande. Un trait de vinaigre parfumé pourrait être un petit plus.

Canard à la forestière

Cette recette est une variante d’une recette que je fais depuis longtemps, mais avec des pâtes et des lardons. Du coup, c’est encore plus le pifomètre que d’habitude!

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Le canard à la forestière : 

Ingrédients : 

  • 1 demi magret/personne
  • une poignée de pignons de pins
  • du mascarpone
  • du vinaigre balsamique
  • sel et poivre

How To : 

Détaillez les magrets en petits dés. Salez et poivrez et réservez.

Préparez la sauce : faites fondre doucement le mascarpone dans le vinaigre balsamique. Ajustez l’équilibre des saveurs à votre gout.

Faites chauffer très fort une poèle et faites rapidement revenir les morceaux de canard. Cessez la cuisson juste avant votre point de cuisson favori et ajoutez la sauce et la poignée de pignons de pin. Continuez la cuisson à feu vif jusqu’à l’obtention d’une cuisson parfaite à votre gout.

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Deux mains gauches et peu de matériel

Donc, à la conquête de la maitrise verniesque, je me suis peu voire très peu équipée. J’ai farfouillé chez moi et investi dans un dotting tool..Et c’est tout.

C’est, ceci dit, largement suffisant pour mes prétentions manucurales.

J’ai donc réalisé ce joli nail art simple, déclinable à l’envie, sur une base de rose fuschia, j’ai nommé Watermelon d’Essie. La photo a, bien évidemment, bouffé les couleurs.

Il suffit de faire une base de couleur franche et d’apposer 4 points d’une couleur en carré, puis un dernier point au centre des 4 autres, pour faire le coeur de la fleur.

En guest star : Watermelon (rose fuschia bien trempé), Liquorice (noir) et White (blanc). Le tout vient de chez Essie. Et bien sur, base et top coat!

J’ai rajouté un bling, parce que c’est toujours mieux avec un bling!

 

 

Petite conne (3)

Il pleurait. Jamais je ne l’avais vu dans cet état. Même à la mort de Mamy, même à son départ à la retraite, même à l’annonce puis la naissance de son premier petit-enfant.

Jamais je ne l’avais vu craquer, mon héros. Il avait toujours été fort, droit, dur au mal. Sensible, cependant, je le savais très bien. Il a cette intelligence du coeur qui lui permet de rester sensible, affectueux, sans jamais donner l’impression d’être ému. Et j’y ai cru. J’ai longtemps cru qu’il était ce roc, cet ilôt dans la tempête, à laquelle la famille pouvait se raccrocher. J’y croyais encore, il y a 3 minutes.La famille, parlons-en tiens, c’est un drôle de mot pour cet ensemble de gens qui se reconnaissent, dont certains sont issus les uns des autres, d’autres se sont choisis. Et voilà, on mélange le tout, on secoue, on enfante, on se marie et…la famille. Ma famille. Ma mère, réservée, plus froide. Mon père, au charbon mais accessible, un antithétisme à lui tout seul.

Et puis … il a pleuré et a prononcé ces deux mots : petite conne.

Et moi, comme une petite conne, j’ai pleuré avec lui.

Petite conne (2)

Ca ne me faisait même plus mal…mais pas encore rire. Il existe un moment, ai-je remarqué, où ce qui ne vous fait plus mal peut vous faire rire. Comme un exemple vivant du fumeux proverbe : ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. J’ai eu plein d’exemples de cette physique psychique : le 5ème zéro en math, la 8ème rupture de mon amour d’adolescence, la 12 ème lettre de refus de ma candidature au poste, malgré un profil ô combien intéressant. Il y a aussi la 6ème merde de la journée, qui a commencée par une douche froide et le pied dans un caca frais, avec des chaussures ouvertes. Tout ça, au bout d’un moment, ça m’a fait rire. Rire de dépit, rire jaune, rire pour ne pas pleurer, rire d’abandon, mais rire quand-même.

Je suis presqu’étonnée que ces trois mots ne me fassent pas encore rire. Après tout, ce n’était pas la première fois que je les entends, qu’ils aient été vitupérés ou sussurés. Il a l’habitude de prononcer pire, d’ailleurs. Peut-être est-ce ça. Peut-être que je suis déçue de si peu de verve dans sa colère? Il faut dire qu’il a déjà été plus inventifs que ça, mon père. Petite conne, c’est un peu court, vieil homme. Peut-être que je m’y attendais aussi :  le côté soudain, la rupture de rythme constitue un ressort comique duquel je suis assez friande. Peut-être aussi qu’il a raison, de temps en temps. Je suis peut-être une petite conne, comme il l’a dit. Le problème quand les injures pleuvent aussi souvent, c’est qu’on ne distingue plus très bien la pertinence de l’habitude malsaine.

Enfin voilà, le constat est fait : je ne ris pas. Je ne me fâche pas non plus. J’ai dépassé ce stade-là aussi. Il crie, il gueule, il injurie, mon père. Il est comme ça, dirais ma mère. Je pense surtout qu’il n’est que ça. Ces 3 petites lettres me sauvent de tout.

Petite conne (1)

Ces 3 mots tombèrent, comme des couperets. Cinglant aussi fort qu’ils étaient prononcés à voix douce. Destructeurs de mépris, remplis de déception. Des poignards littéraires. Déchirants ma tête à chaque syllabe, le tout pesant plus lourd que les ensembles dont il est composé.

C’était fait, il l’avait dit, je l’avais entendu. Nous n’avions jamais franchi cette ligne-là, auparavant. Il avait dû le penser, probablement, de temps en temps… Je n’étais pas différente des autres, j’avais du susciter parfois un agacement, une colère telle qu’il avait dû le penser. Je le savais au fond de moi, j’évitais bien soigneusement d’y penser, me drapant dans l’idée confortable que jamais je ne le décevrais. Qu’il est doux, le temps de l’enfance, le temps où être la princesse de papa est le centre de son monde, le but de sa vie… Qu’il est doux de prolonger cet état de grâce bien au-delà de l’âge légal et prescrit, de revenir dans le giron paternel, sous ce regard bienveillant. J’en ai profité de longs mois, des années peut-être. J’ai profité de cette faiblesse à mon égard, de ce laxisme que nous feignions de ne pas voir. C’était moi et lui, contre le reste du monde. Les autres étaient trop idiots, trop Autres pour comprendre. Il y avait Moi, et puis Lui. Et rien ni personne entre nous deux. J’étais éternellement une enfant en demande d’aide et de soutien, et lui éternellement mon sauveur.

Bien sûr, il râlait quelque fois, il tempêtait pour la forme, rechignait pour de rire… Mais nous savions, je savais, que ces manifestations étaient surtout destinées à la galerie, au vaudeville humain géant. Au fond, tout au fond, j’étais choyée, aimée, soutenue. J’étais une princesse, l’archétype de la jeune femme délicieuse, la petite fille que tous les papas rêvent d’avoir.

Et tout-à-coup, sans que je comprenne vraiment comment, en 1 seconde et demie, en 3 syllabes, tout s’est écroulé. Une page s’est tournée, j’ai été projetée dans ce monde adulte, hostile. Je l’avais bien soigneusement fuit depuis des années, j’en avais même oublié qu’il existait. Ou presque. Le voilà qui se catapultait dans ma réalité, me lançant à la figure la laideur de ses revirements. J’étais, en une fois, exposée, explosée, par la pointe d’amertume que j’ai entendue dans cette voix.

Plus encore que l’injure, c’est ce tout petit désaveu. Un trois fois rien de désapprobation. Une plume de déception. Et me voilà nue de mon enfance.