Plats uniques

Agneau pascal

C’était Pâques, il fallait donc que l’on mange de l’agneau. Ca tombe bien, j’adore ça. Mais je n’avais aucune envie de le cuisiner bêtement en gigot, comme d’habitude. J’ai donc mixé deux recettes pour en arriver à ca : 

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Ballotin d’agneau pesto méditerranéen

Ingrédients :  Nous étions 7

  • 150 gr d’agneau coupé en dés/personne.
  • une grosse aubergine
  • 4 courgettes rondes
  • 1 botte de roquette
  • une feuille de pâte à brick/personne
  • une tranche de pain/personne
  • Quelques olives noires entières
  • une poignée de pignons de pin

Pour le pesto mediterranéen : 

  • huile d’olive
  • l’ail
  • une poignée d’olives noires
  • un peu de romarin frais
  • une botte de coriandre frais
  • une grosse poignée de basilic frais
  • quelques feuilles de menthe

How To :

Commencez par le pesto. Mixez tous les ingrédients ensemble, ajoutez de l’ail et de l’huile à volonté. Faites mariner votre viande deux heures dans le pesto.

Jettez la viande dans une poêle chaude, avec les pignons et les olives entières. Laissez les environs 10 minutes.

Farcissez les pâtes de brick de viande pour en faire de petits balluchons. Placez les dans un plat allant au four.

Coupez les aubergines et les courgettes en tranches, mettez les dans un plat allant au four. Arrosez les d’huile d’olive, salez et poivrez. 

Préparez les tranches de pain : huilez les, frottez les d’ail et disposez les sur un plat allant au four.

Allumez votre grill. Mettez d’abord les légumes à griller. Une fois bien dorés, sortez les et mettez les tranches de pain à grillez. 

Gardez les légumes et le pain au chaud dans le four, éteignez le grill, mettez le four sur 220°. Enfournez la viande pendant 8 minutes. Pendant ce temps, assaisonnez la roquette selon votre gout. 

Dressez les assiettes, un ballotin de viande, quelques aubergines et courgettes en tranche, une tranche de pain et de la roquette. 

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Encore une petite pour la route : 

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Poulet Korma

A l’origine, Mr Miaouw AKA le Gouteur Officiel, voulait un poulet aux noix de cajou. Après moultes recherches, notre choix s’est arrêté sur un poulet à l’indienne, dont la recette originale se trouve

J’ai tout suivi à la lettre pour arriver à ça : photo-021_1

Poulet Korma.

Je n’ai pas changé une virgule à la recette originale, si ce n’est que j’ai fait mariner le poulet dans le yaourt à la grecque, dans l’espoir de l’attendrir. Ca n’a pas vraiment fonctionné. D’ailleurs, si quelqu’un a une idée pour attendrir mes morceaux de poulet, je prends.

Donc, voici les recommandations cuisinesques originales : 

 

1kg de blancs de poulet
2 oignons
100g de noix de cajou
1 gousse d’ail
1 épices : 1cc de gingembre frais, 2cc de coriandre, 1cc de cumin, 1cc de cannelle, 1cc de cardamone, 1cc de garam masala (mélange indien d’épices), 1 pincée de curcuma
2 yaourts à la grecque
100ml de lait de coco

 

 

Faire tremper les noix de cajou dans un peu d’eau.

Émincer les oignons, les faire dorer dans un peu d’huile.

Mixer les noix de cajou égouttées avec le gingembre et l’ail. Mon mixeur avait un peu de mal avec les noix qui se sont vite transformées en un truc assez pâteux, donc j’ai rajouté 2cs de yaourt grec pour faciliter le travail du mixeur.

Ajouter les épices aux oignons, faire frire 2min, ajouter ensuite les noix mixées et le poulet émincé, saler.

Cuire à moitié le poulet puis ajouter les yaourts et 50ml de lait de coco.

Laisser mijoter 20min en remuant de temps en temps pour que ça n’accroche pas.

Après 20min ajouter le reste du lait de coco.

Allez, il m’en reste, voilà encore une photo. 

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Light Salmon

Bon, une recette un peu light, maillot de bain oblige! 

Donc, voici la bête crute : 

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Le Saumon à la coriandre et aux fruits secs.

Ingrédients

 

  • 200 gr de saumon cru par personne
  • une botte de coriandre
  • une poignée de pignons de pins
  • une poignée de noisettes grossièrement hachées
  • 25 cl de vin blanc
  • du poivre
  • du sel de Guérande

 

How To : 

Posez la bête dans un plat allant au four. Arrosez de la coriandre et des fruits secs. Terminez en arrosant de vin. 

Bon, si vraiment vous êtes en période patate-vapeur et salade sans gout, ne salez pas et ne graissez pas. Mais si vous êtes comme moi, c’est-à-dire irrémédiablement perdue pour le bikini, mettez encore une pincée de gros sel par dessus. Le saumon, par contre, « rend » du gras à la cuisson, inutile de graisser. 

J’ai servi la merveille avec des pommes de terre sautées à l’ail et à la sauge et une petite tomate aillée et persillée. 

Et voilà la bête, cuite ! 

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Et la « croute », en gros plan : 

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Bon, évidemment, si c’est la première fois qu’on vient, on file sur Gastronomie et pifomètre !

Poulet à la Thaïe

Bon, je suis en vacances mais je ne vais pas vous laisser mourir de faim! De toute façon, j’ai des recettes à publier en retard, si je n’en profite pas, j’aurai toujours une guerre de retard. D’ailleurs, je me demande si je ne dois pas intensifier mes délais de publication de recette…Enfin, je réfléchirai à tout ça plus tard.

Or donc, le poulet à la thaïe ce jour, mes amis. Pourquoi à la thaïe? Parce que le gingembre utilisé fait partie des épices favorites de la cuisine thaïe, qui s’en sert pour rendre le plat plus piquant. La cuisine thaïe utilise aussi le piment mais…mon palais délicat et mal éduqué n’aime pas ça. Avec le gingembre, j’ai trouvé le juste compromis entre le côté relevé des plats sans tomber dans le « feu » qu’on peut ressentir en mangeant des piments. L’impression de manger de la lave en fusion et de la digérer encore plusieurs minutes (voire heures!) après le repas ne me plait vraiment pas.

Donc, la merveille :

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Poulet à la thaïe : 

Ingrédients : Nous étions 7 convives

  • 1 cuisse de poulet/personne
  • 150 gr de gingembre frais.
  • un cube de bouillon
  • 25 cl d’eau chaude (une bonne louche)
  • une cuillère à café de thym sèché
  • 2 échalottes
  • 25 cl (une briquette) de crème fraichée allégée
  • Sel, huile d’olive. 

HOW TO :

Mettez vos cuisses de poulet à dorer dans un peu d’huile d’olive. Quand toutes les faces sont brunes, réservez le poulet.

Détaillez les échalottes et l gingembres en petits dés, mettez les à fondre dans la casserole utilisée pour le poulet (pas besoin de la laver entre les deux). Laissez fondre quelques minutes à feu doux, puis ajoutez le thym sèché, le poulet, le bouillon cube et l’eau.  Couvrez et laissez cuire jusqu’à cuisson complète du poulet. 

Une fois le poulet cuit, retirez le de la casserole et ajoutez la crème fraiche et laissez mijotez quelques instants. Mixez la sauce au mixer plongeant. Remettez le poulet dans la casserole pour le garder au chaud jusqu’au service. 

J’ai servi ce plat avec du riz mauve de chez Oxfam. La saveur épicée de la sauce demande un féculent qui « éponge » bien. 

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La recette est inspirée de

Variantes : 

J’ai aussi cuisiné la recette sans thym et avec deux louches de bouillon de poule déjà délayé.  C’était moins bon. Pour ma part, c’est un plat excellent pour les gens qui d’ordinaire n’aiment pas manger épicé. Par contre, je pense qu’il ne conviendra pas aux enfants trop jeunes.

Osso Bucco Alla Milanese

Honnêtement, m’inviter n’est pas une sinécure. J’ai des goûts étrange, je suis très sensible aux saveurs amères ou fades, je n’aime pas vraiment l’astringeant, je ne mange que la viande ultra tendre et saignante (à peu de choses près) et je n’aime pas le porc…Bref, je suis chiante! 
Autant vous dire que si j’invite…C’est parce que j’aime ça, c’est vrai, mais c’est aussi parce que je mets sur la table des choses que je vais manger avec plaisir! 

Donc, me lancer dans un Osso Bucco était un « petit risque ». Faire une viande longuement mijotée, blanche… Mais j’avais adoré pendant le cours de cuisine et donc, j’ai remis ça. 

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Ingrédients : 

 

  • Une tranche de jarret de veau de 2 ou 3 cm par personne
  • 1 grosse louche de bouillon (le mien était un bouillon de viande, mais cela peut se faire avec un bouillon de poulet)
  • une grosse louche de vin blanc (le mien : un Riesling Alsacien)
  • une échalotte
  • de l’huile d’Olive
  • du persil frisé
  • un citron jaune
  • une gousse d’ail

 

HOW TO : 

Détaillez votre échalotte en tout petits morceaux et faites les suer dans une casserole avec de l’huile d’olive. Quand ils sont transparents, faites brunir vos tranches de jarret à feu vif. Quand les jarrets sont dorés sur toutes les faces, ajoutez la louche de bouillon et la louche de vin, faites bouillir un peu (la sauce commence à réduire) puis baissez le feu, couvrez et laissez mijoter pendant 1h30.

Pendant la cuisson, hachez très fin la gousse d’ail, le persil et ajoutez le zeste du citron. Cette préparation s’apelle la gremolata.

Au moment de servir, mettez la gremolata sur la viande et servez chaud. 

J’ai fait cet osso bucco pour 7 personnes et la cuisson n’a pas du tout été un problème, malgré la différence de taille des morceaux et le fait que je n’ai pas pu tous les mettre à plat dans le fond de ma casserole. 

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En accompagnement, la tradition veut que l’on serve un risotto au safran gratiné au four. Je n’avais pas de safran, j’ai donc fait un risotto assez neutre (bouillon de viande, beurre et parmesan) que j’ai fait gratiner au four avec encore une chouche de parmesan. 

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Quiche aux canard, aux pommes et aux pignons

Bon. Prends une volaille. Et un peu de parasites terrestres. Mettez le tout dans un chapeau, secouez, mettez au four. Avec un peu de chance, votre volaille est une femelle, vous fera des oeufs et de la crème.

Et vous obtiendrez….

CA : 

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Ouais, ça a l’air bon.

Pis ca l’est, en plus.

Bon, vos ingrédients pour cette quiche : 

– un paquet de magrets de canard salés (fumés, ça va aussi mais ça va saler considérablement votre quiche. Cela modifiera donc la façon dont vous l’assaisonnerez)
– Une poire bien juteuse
– Une poignée de pignons de pin
– 3 ou 4 oeufs
– une petite bouteille/un petit pot de crème fraiche liquide. La mienne est allégée, mais ce n’est pas une obligation.
– Noix de muscade, sel et poivre.
– une pâte feuilletée déjà toute faite.

HOW TO :

Fouettez les oeufs, la crème et ajoutez le canard découpé en morceaux, les pignons de pin et la poire coupée en morceaux. Salez, poivrez, noix de muscadez. Versez le tout sur votre pâte étalée dans un moule et piquée avec une fourchette.
Enfournez à four chaud (250° chez moi) pendant environ 25 minutes. C’est cuit quand c’est bien doré.

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J’ai servi la quiche avec quelques feuilles de mâche et des tomates cerises coupées en morceaux.

L’innocent en Inde

L’innocent. De In-Noscere, celui qui ne sait pas. L’innocent est à l’origine l’ignorant, l’inculte… le vierge et l’enfant. Vierge de toute idée, de toute pensée, de toute doctrine et de tout dogme. Et voici cet enfant qui met ses pas dans les pas de son père, vers l’Est, loin, toujours plus loin. Après les montagne et les visages blancs, voici les visages foncés, les cheveux longs et noirs, les femmes drapées dans de grandes étoffes colorées… l’Inde, enfin! 

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En tant que cannibale, il vous faut, pour deux personnes : 

– 2 belles tranches d’agneau, avec ou sans os, selon votre envie. L’innocent de ma table : deux belles cotelettes de 2 cm d’épaisseur.
– deux yaourts natures
– du curry
– du cumin
– de la coriandre
– de la canelle
– deux belles échalottes 

Pour moi, tout est en poudre, mais si vous avez du frais, c’est encore mieux. 

Faites revenir vos échalottes émincées dans une cocotte à couvercle. Faites les suer, sans les colorer. Quand elles sont translucides, augmentez le feu et saisissez brièvement vos morceaux d’agneau. Une fois colorés, baissez le feu et ajoutez les yaourts et les épices à votre goût. Attention avec la canelle, le gout est très prenant. Laissez mijoter une vingtaine de minutes à cocotte fermée. 

J’ai servi ce plat relevé avec du riz et on s’est régalés!

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Sweet sixteen 2

Pour mes 16 ans, le 11 septembre (et j’ai été gâtée, les amis, je ne vous dis que ça), je me suis une fois de plus glissée derrière les fourneaux histoire de ravir mes papilles.
Pour le plat, j’ai longuement hésité vu que je maitrise mal les cuissons des viandes et que je suis un poil difficile aussi (pour moi, tout ce qui n’est pas tendre et saignant est classé dans “semelle immangeable”).

J’avais envie d’un plat d’automne mais les potirons n’étaient pas encore sortis, il faisait froid alors j’ai décidé de faire un classique d’entre saison : un gigot d’agneau accompagné de ses girolles et de pommes de terre.

Regardez moi ces patates si elles n’ont pas l’air absolument succulentes!

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Ingrédients :

   * Comptez à peu près 200 gr de viande par personne (un peu plus si ce sont des carnivores affamés, des adolescents en pleine croissance ou des étudiants qui mangent des pizzas toute la semaine). N’oubliez pas que le gigot d’agneau comporte un os… qui pèse. Pour ma part, pour 5 personnes, j’avais un gigot de 1300 gr et on a rongé l’os il n’en restait plus rien!
   * Trouvez à peu près 100 gr de girolles par tête de pipe.
   * Trayez une vache et faites 20 cl de crème fraiche (light si vous voulez) avec le lait
   * Plantez des patates vulgaires et récoltez des pommes de terre grenaille. Réservez la quantité qu’il vous plait pour ce succulent repas.
   * Si vous avez fait l’entrée de ce plat, vous disposez des épices dont vous aurez besoin sinon prévoyez estragon, ciboulette et coriandre et tout ce qui vous fera envie, version frais et haché.
   * il vous faut de la moutarde ( 2 cuillère à café bien dodues environ)
   * de l’ail (le mien est rose, c’est trop choupinou, je suis une vraie princesse dans ma cuisine. Je pue l’ail, mais il est Rose!)

How to :

Relevez vos manches et patouillez. Entaillez votre bête morte avec la pointe d’un couteau de cuisine. Dans les encoches, enfoncez des tiges d’ail (roooooooooooose), histoire de parfumer la bête. Faites une mixture infame avec les herbes fraiches et la moutarde. Ajoutez un grain de sel et tartinez votre cadavre de la potion ainsi obtenue.
Ensuite, enfournez la bête (chez moi, c’est à 200° pendant à peu près 3/4 d’heure vu la bête) dans un plat préalablement huilé. Personnellement, j’ai une notion de la cuisson toute relative : quand le gigot a une belle tête, j’entaille pour voir où il en est. J’ai des sanguinaires à table donc j’ai servi un gigot très très rosé, comme vous pouvez le constater.
Pendant que votre bête cuit, prenez l’entrée ou l’apéro. A 20 minutes de la fin de cuisson approximative, tranchez vos pommes de terre grenaille et faites les cuire à grande eau. Dans un caquelon, jetez vos champignons (que vous aurez secoués pour en faire tomber les résidus de terre. Un champignon ne se nettoye pas à l’eau, sinon il l’absorbe et se transforme en éponge) dans le-dit caquelon bien chaud avec un filet d’huile d’olive. Salez et poivrez les parasites, faites les fristouiller à grand bruit puis baissez le feu et ajoutez la crème fraiche.
Si le dieu de la cuisine est avec vous, vous pommes de terre seront prêtes pile poil en même temps que votre gigot. Si vous êtes maudit, vous pourrez vous consolez en mettant vos patates avec le gigot, dans le four, pour qu’elles se tiennent chaud… et qu’elles prennent le gout et les arômes (et le gras aussi, oui)!

Servez le tout bien chaud à vos convives affamés. Vous me direz des nouvelles de la petite croute d’herbe et de moutarde.

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