Risotto terre, mer et air.

Parce que j’avais un repas.
Parce que j’ai un amoureux lui-même amoureux des risotti.
Parce que j’ai envie de mêler tous les éléments et toutes les saveurs.
Parce que c’est le printemps donc il y a des tas de légumes frais, croquants et plein de bonnes vitamines.
Parce que, enfin et toujours, les recettes au pifomètre sont les meilleures!

Risotto terre, mer, air :

Ingrédients :

  • 70 à 80 grammes de riz par personne. Prenez un riz à risotto, et non n’importe quel riz. Sous nos latitudes, deux espèces se trouvent facilement : carnaroli et arborio.
  • du bouillon de légumes, s’il est fait maison, c’est divin mais s’il est en cube, ça va aussi.
  • un oignon et une grosse gousse d’ail hachés
  • de l’huile d’olive
  • un grand verre de vin blanc sec
  • 150 grammes de petits pois à écosser ou une poignée par personne.
  • une botte de persil plat
  • un bouquet de coriandre
  • 1/2 bouquet de menthe
  • 2 noix de saint-jacques par personne
  • 1/2 magret de canard par personne
  • une noisette de beurre
  • du parmesan rapé

How To :

Faites votre bouillon. Il ne doit pas forcément être chaud au moment de la confection du risotto.

Préparez votre pesto d’herbes en mixant vos herbes avec de l’huile d’olive jusqu’à l’obtention d’une belle sauce verte, bien épaisse. Réservez.

Ecossez vos petits pois, si ce n’est déjà fait. Faites chauffer un poêlon d’eau chaude. Quand l’eau bout, jetez vos petits pois dedans et faites les bouillir 3 minutes. Egouttez-les et réservez-les. Cette manoeuvre vise à garder les petits pois bien verts à la cuisson.

Faites chauffer l’huile d’olive dans une casserole, ajoutez y l’oignon et l’ail hachés. Faites cuire le tout jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.
Ajoutez le riz, et remuez jusqu’à ce qu’il soit translucide, lui aussi.

Ensuite, entamez la cuisson du risotto en incorporant quatres louches de bouillon, la suivante après que la précédente ait bien été absorbée par le riz. Remuez jusqu’à complète absorption du liquide.
Ajoutez alors le vin blanc et les petits pois. Remettez du bouillon dès que votre riz est sec. Continuez jusqu’à cuisson du riz. Cela devrait prendre environs 20 minutes. Le riz est cuit quand il est bien tendre sous la dent et que le risotto est un peu collant. En fin de cuisson, ajoutez le beurre et un peu de parmesan, pour lier le tout. Réservez le tout au chaud.

Préparez votre canard : laissez ou enlever le gras, selon vos gouts et faites des croisillons sur les deux faces du canard, à l’aide d’un couteau aiguisé. Faitez chauffer une poêle à feu fort et posez-y les magrets côté gras. Laissez les 3 minutes puis retournez les, pour encore quelques minutes de grillade. Ensuite, baissez le feu et laissez vos magrets, 5 minutes de chaque côté. Cette étape de pré-cuisson peut se faire plusieurs heures à l’avance. Au moment de manger ou juste après la grillade, préchauffer votre four à 180 degrés. Enfournez vos magrets pour 10 à 15 minutes de cuisson à four chaud, pour une cuisson saignante à rosée. Au bout du temps de cuisson, éteignez le four, ouvrez la porte et enveloppez votre plat de papier aluminium. Les chairs vont ainsi se détendre au chaud, vous donnant une bête très tendre au découpage.

Enfin, vient le moment des noix de saint-jacques. Faites les griller simplement dans une poêle chaude et beurrée, 2 minutes de chaque côté.

Servez le tout très vite : vos noix de saint-jacques refroidiront très vite.

Trucs et ficelles :

Le point difficile de cette recette réside dans le timing : entre des aliments qui cuisent longtemps et le dressage minute, il faut être un peu organisée.

Bon à savoir, j’ai pré-cuit mes magrets avant l’arrivée des invités et préchauffé mon four dès l’apéritif : en effet, 180°, ce n’est pas très chaud et il est important que le four soit uniformément chaud quand vous enfournerez le canard.

En ce qui concerne le dressage, j’ai compté sur le fait que le risotto, une fois cuit, reste très longtemps chaud et sur un pré-dressage de la sauce qui, elle, est froid ou à température ambiante. J’ai donc d’abord placé ma sauce, puis mon risotto, dans des cercles à pâtisserie. J’ai gagné du temps en ne découpant pas les magrets. Je préservais ainsi leur chaleur et évitais de faire refroidir les noix de saint-jacques, que j’ai cuites minute et dressées dans la foulée, juste avant le service.

Avoir des assiettes chaudes est aussi une bonne idée, peut-être en les mettant au four, une fois celui-ci ouvert et éteint?

 

Le dégradé raté!

Hello!

Forte de mon premier essai de dégradé, j’ai donc testé un deuxième dégradé…que j’ai raté. Il semblerait que la chance des débutants se soit tirée (ou alors, on est plus débutant au deuxième coup) et je me suis retrouvée avec des doigts épouvantables, comme ça.

Et en plus, les photos sont moches et j’ai des poils de chat sur les doigts!

A l’origine et dans mes rêves, je voulais un dégradé de roses sur fond blanc. Quand on voit ce que j’ai obtenu, on comprend que j’ai pas gardé ce chef d’oeuvre longtemps.

Il faut quand-même que je vous dise que choisir ses couleurs de vernis, c’est assez compliqué. Comme je ne suis pas sous-préfète, je n’assortis pas mes vernis à ma tenue (c’est so 2011!) mais à mon humeur et c’est pas simple!

Je dois aussi confesser que je trouve que le blanc ne me va pas. P-e est-ce parce que je suis métissée, ou alors ce blanc-là ne convient pas – pourtant c’est le Blanc d’Essie, mais je trouve ça môôôôôche!

Non mais regarde-moi ça cette horreur!

Donc, pour faire ce beau paté, j’ai utilisé : le Blanc d’Essie (blanc, donc), le Watermelon d’Essie (rose tirant sur le rouge, limite fluo) et le rose de Bourgeois (rose plus fushia, avec une pointe de bleu en plus).

Dégradé d’hiver

J’ai testé mon premier dégradé à l’éponge, forte des conseils de Pshiiit (je vous ai déjà dit que cette fille est une artiste?).

Ma première fois fut une réussite mais c’est une association de couleur à réserver à l’hiver, je pense…

J’ai donc utilisé toutes ces merveilles :

Un bleu métallisé moyen Essie (Aruba Blue), un blanc nacré OPI (Happy Anniversary), un pailleté argenté Sinful Colors (Queen of beauty) et un argenté HEMA. J’ai combiné le dégradé à l’éponge et le dégradé au pinceau.

L’application, c’est simple : double couche de bleu, fine couche de blanc nacré pailleté, au pinceau jusqu’au 2/3 de l’ongle en partant du bord libre et le bord en argenté, à l’éponge. Une french baclée avec l’argenté au pinceau et puis une couche de paillettes sur l’argenté, pour accentuer le côté hivernal…Et parce que les paillettes, c’est la vie! Bien sur, on commence par une base et on finit par un top coat.

Fraise et fromage

En farfouillant sur le net, j’ai trouvé plusieurs recettes de chèvre et de fraise et pour être franche… Au début, je me suis dit que c’était encore une recette à la Gaston genre petits pois aux abricots ou daube aux fraises. A force de les voir, cependant, et de voir de jolies photos, je me suis laissée tenter et j’ai mis cette recette au menu de deux diners, en entrée et en apéro. Et j’ai rencontré un franc succès!

Voici donc la bête en photo.

On en mangerait, non?  En tout cas moi, j’en ai mangé!

Et c’est encore une recette que tu peux faire en te vernissant les ongles et qui en jette, pile-poil ce qu’il te faut quand tu as une belle-mère a épater!
Et bien sur, c’est une recette au pifomètre.

Fraises et fromage :

Ingrédients :

  • Crottin de chavignol : J’ai utilisé 1/4 de crottin par personne en apéro et 1/2 crottin en entrée.
  • Fraises : J’ai utilisé 2 grosses fraises par personne et j’en avais trop!
  • du vinaigre balsamic : je n’avais que de la crème de vinaigre balsamic, j’en ai mis deux cuillères à soupe
  • Huile d’olive : très très parfumée
  • de la roquette si vous le faites en entrée
  • du sucre : une ou deux cuillère à soupe.
  • du sel et du poivre

How To :

Un peu plus tôt dans la journée, lavez, équeutez et coupez vos fraises. Faites des morceaux qui vous permettront de faire une bouchée avec un peu de fromage, sans avoir besoin de couteau. Mettez les dans une casserole, à feu doux, avec un peu de sucre et de l’eau. Couvrez et laissez les fraises compoter. Quand elles ont rendu un peu d’eau et qu’elles sont molles, retirez les du feu, rectifier l’assaisonnement en sucre et mettez les au frigo. La préparation doit être fraiche quand vous la servirez.

Lavez et sèchez la salade, si vous avez décidé de faire une entrée.

Si vous avez choisi de le servir en entrée, garnissez votre assiette de la salade. Sinon, attrapez la recette à ce moment-ci.

Coupez le crottin de chavignol dans la hauteur, pour en faire de hauts quartiers et disposez les sur vos assiettes. Ajoutez quelques fraises compotées et arrosez d’une cuillère à café d’huile d’olive. Finissez par un tour de poivre du moulin et du sel de Guérande.

Trucs et ficelles :

J’ai choisi un crottin de chavignol mais tout autre chèvre fera l’affaire. Néanmoins, je le choisirais un peu sec pour apporter une diversité de textures en bouche.

 

 

 

 

Japon

Sain(t)es écritures

 

Jeanne Mas

Ah, cette bonne vieille Jeanne!

Bon, je n’ai pas du tout pensé à elle en faisant ce nail art mais je me suis bien amusée quand-même!

Je voulais absolument du rouge, et puis du noir et puis j’ai cherché longtemps avant d’arriver à faire ce que je voulais, rien ne m’allait, le scotch m’a lâchée, bref, c’était la misère et  bien sûr… ON VA TOUS MOURIR!

Donc, pour faire cette chose un peu punk, il faut bien l’avouer, il vous faudra :

un vernis rouge, un vernis noir, du scotch et de la patience (et du doigté et du timing et une pince à épiler).

Donc une bonne base de rouge, deux couches pour moi, puis on place des bandes de scotch à intervalle plus ou moins égal. On passe une couche de noir, on retire le scotch avec la pince à épiler, et on attend bien longtemps avant de passer du top coat, sinon ça bave!

Les Stars : OPI An Affair in Red Square et Essie Liquorice.

 

Ps : Tout ça, c’est la faute de Pshiiit!

Et je veux une bague moustache!!

 

La journée du pois

Donc, après la recette avec des petits pois, je vous propose la manucure à pois!

L’instant est historique : je suis dans les débuts du nail art et je n’avais jamais osé faire des pois.
Rappellons aussi que je n’ai pas de matériel. En farfouillant sur le net, je suis tombée sur des suggestions de détournement de matériel pour faire des pois. Tête de thon (dont je viens de dévorer le blog) parlait d’épingles à cheveux. Testé, pas approuvé. C’est trop inégal. C’est sur un tuto de Tartofraise que j’ai trouvé mon bonheur : une tête d’épingle!

Ainsi donc, j’ai utilisé une base OPI (start to finish, pas sur la photo), un rose layette très naturel dont je ne connais pas le nom (je pense que c’est le Crewed Interest de Essie), un rose très soutenu (Watermelon, Essie) et une base pour french manucure (Herôme, Natural Nail Whitener).

J’ai d’abord posé le rose pâle, puis le vernis Herôme. Cela m’a permis d’obtenir une base bien lisse, en laissant mon bord libre visible. Le vernis Herôme donne un reflet bleuté qui accentue le bord libre et qui donne de la profondeur à la plaque unguéale. Je voulais une base qui fasse « faux-ongles » sans faire rose Barbie. J’ai ensuite fait les pois avec la tête d’épingle et le rose soutenu. Enfin, une seconde couche d’OPI pour fixer le tout.

Scampi et guacamole de petits pois

Bonjour!

Ce n’est un secret pour personne, j’adore les apéros, le snacking, les amuse-bouches, bref tout ce qui se mange vite, facilement, et qui me permet de ne pas me restreindre dans mes envies de cuisiner.

L’apéro, véritable mise en bouche du diner, est et reste mon moment préféré.

Je vous propose donc une petite recette apéritive, inspirée par une recette de Elle.

Scampi au paprika, guacamole de petits pois.

Ingrédients : pour 6 personnes

  •  100 grammes de petits pois frais
  • De la crème fraiche liquide
  • quelques feuilles de coriandre
  • 1/4 d’oignon rouge
  • 1 gambas/scampi par personne
  • du paprika doux, en poudre (j’ai ramené le mien de Budapest, c’est un fleuron de la cuisine hongroise)
  • de l’huile d’olive
  • sel et poivre
  • une gousse d’ail

How To :

Commencez par faire bouillir de l’eau et plongez-y vos petits pois deux minutes avant de les faire refroidir en les passant directement sous l’eau froide. Cette étape va permettre de garder leur couleur très verte, afin de faire de jolies associations de couleurs.

Ensuite, faites revenir votre oignon et votre gousse d’ail émincés dans une cuillère à soupe d’huile. Ils doivent devenir translucide, sans se colorer, remuez les donc régulièrement. Quand ils ont sué, ajoutez les petits pois puis quelques cl de crème fraiche. Celle-ci va servir à empêcher les petits pois d’accrocher, il n’en faut pas beaucoup. Baissez le feu de façon à obtenir de petits bouillons, couvrez le tout et laissez cuire 10 minutes. De temps en temps, vérifier s’il reste de la crème.

Mixez ensuite le tout. Au besoin, rajoutez un peu de crème pour détendre la sauce. La texture doit être celle d’un guacamole : cela doit pouvoir se manger en plantant un doigt dedans. En fin de mixage, ajoutez les feuilles de coriandre qui seront rapidement mixées. Assaisonnez selon votre gout et garnissez en vos récipients de présentation.

Faites chauffer une poêle avec une cuillère à soupe d’huile. Assaisonnez les scampis – dont vous aurez conservé la queue avec ses écailles si possible – avec le paprika, du sel et du poivre.
Quand la poêle est bien chaude, faites les revenir rapidement, jusqu’à ce qu’ils aient une belle couleur dorée.
Plantez un scampi dans chaque petit pot de guacamole de petits pois.

Laissez refroidir quelques instants et servez le tout. Votre préparation doit être tiède : ce sont les scampis qui servent de cuillère et ils doivent pouvoir être pris en main.

Le début, c’est galère 2

Hello à toutes (oui, je suppose que même si j’ai des lecteurs masculins, cela ne les intéresse pas de lire un article complètement Chichi Pompon!) (remarquez l’audace dont je fais preuve : je suppute même que j’ai des lecteurs!).

Donc, aujourd’hui, dans les débuts nail art d’une pas douée des doigts, la forme des ongles. Une question me taraude : comment on fait pour déterminer quelle forme va avec quels doigts??!
Après une longue et fastidieuse recherche sur le net, il s’avère qu’on fait plus ou moins  ce qu’on veut et que la seule véritable règle est de respecter la structure et la forme naturelle de son ongle pour que cela reste harmonieux.

Alors en ce qui me concerne, voilà ma main :

Comme vous le voyez, j’ai des doigts, au nombre de 5 par mains, plutôt longs. J’ai aussi une grande paume. Bon, en fait, je suis un singe : j’ai de grandes extrémités par rapport à la hauteur ridiculement basse de mon individu. Donc, j’ai de grandes mains. Et, ce qui se voit moins : elles sont grosses. Si si, j’ai de gros doigts, y a qu’à voir : je ne trouve JAMAIS de bague à ma taille dans les bagues en vrac. Et, humiliation suprême, pour les gants de moto, je dois prendre un modèle pour homme : tous les modèles pour femmes jolis, à fleu-fleurs, roses et avec paillettes et strass sont trop petits. TOUS!

Donc, je suis dotée de grandes et grosses mains, avec des ongles d’une taille acceptable par rapport aux mains. Donc en gros, j’ai de grands ongles, relativement larges. De façon naturelle, je dirais qu’ils poussent de façon ovale voire arrondie et que je les coupe de façon à arrondir les angles.

Ma main droite est légèrement différente de ma main gauche. Comme je m’en sers plus, les ongles poussent un peu différemment, les doigts y sont moins harmonieux et les ongles ont tendance à casser plus vite et à pousser moins vite.

J’adore les ongles longs, donc je n’envisage pas de les avoir courts. En plus, je trouve que ça me boudine la main.

Je dirais donc que la forme naturelle de mon ongle est entre l’amande et l’ovale.

Tenshi No Hana, toujours elle, a produit un descriptif très détaillé et très clair sur la forme de vos ongles et la façon de les limer. Qu’elle soit bénie entre toutes les femmes!

Et voici une photo de mes ongles à nus, pour bien voir leur forme et leur longueur.

Voilà!